Depuis aussi longtemps que je m’en souvienne, j’ai toujours aimé les mots, les histoires et les citations.

À l’âge de douze ans, j’ai griffonné mes premiers récits, tentant de faire naître sur le papier les histoires qui se jouaient dans ma tête. C’était un besoin, presque une urgence, de donner forme à ces mondes imaginaires. Mais pendant des années, ces histoires n’ont vu le jour que pour finir oubliées dans des tiroirs ou des dossiers dans l’ordinateur, bien au chaud à l’abri des regards.

Il m’a fallu plus de vingt ans avant qu’une de ces histoires trouve enfin son chemin hors de l’ombre.

Écrire, en soi, m’a toujours semblé naturel, presque facile. Mais être lu, est une toute autre aventure. Partager ses mots avec le monde, offrir une part de soi à des lecteurs, c’est à la fois terrifiant et exaltant.

Ce roman marque pour moi un nouveau départ, un saut dans l’inconnu, et un exercice particulièrement périlleux.

Thomas, Cassie et Klea, les personnages qui peuplent ces pages, sont bien plus que des figures de fiction. Ils sont les compagnons d’un voyage intérieur. Ils m’ont guidé à travers mes propres réflexions et mes propres questionnements. En les créant, j’ai découvert bien plus que des histoires à raconter. Ce voyage ne fait que commencer, et je les emporte avec moi, tout comme j’espère qu’ils sauront trouver un écho chez ceux qui les liront.